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Mes droits en tant qu’artiste français

Droits d’auteurs

Je suis compositeur, parolier, arrangeur : le droit d’auteur s’applique à mes œuvres

Les droits du compositeur, parolier, arrangeur sont régis par les dispositions du code de la propriété intellectuelle (CPI) relatives au droit d’auteur qui encadre le droit des créateurs d’œuvres de l’esprit. L’art L 111-1 CPI reconnaît deux types de droits à l’auteur musical.

Droits voisins

Je suis artiste interprete : les droits voisins s’appliquent a ma prestation

Les droits voisins encadrent les droits de certains « auxiliaires » de la création intellectuelle, il s’agit des artistes interprètes (principaux et non pas les artistes de complément simples accompagnants), des producteurs de phonogrammes et de vidéogrammes, et des entreprises de communication audiovisuelle (radio, télévision).
Les droits voisins ne peuvent pas porter atteinte aux droits des auteurs et ne peuvent pas limiter l’exercice du droit d’auteur par ses titulaires.
L’artiste interprète ou exécutant (art L212-1 CPI) est la personne qui représente, chante, récite, déclame, joue ou exécute de toute autre manière une œuvre littéraire ou artistique, un numéro de variétés, de cirque ou de marionnettes.
Tout comme pour l’auteur, deux types de prérogatives légales sont reconnus à l’artiste interprète :

Je protège mon projet

Je protège mon oeuvre musicale, mon nom d’artiste ou le nom de mon groupe.

SACEM / ADAMI

J’adhère aux sociétés de perception et de répartition du droit d’auteur ou des droits voisins

Les sociétés gérant les droits de l’artiste musical en tant que compositeur, parolier, arrangeur ou artiste interprète principal, sont la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et éditeurs de musique) créée en 1851 et l’ADAMI (Société pour l’administration des droits des artistes et musiciens interprètes) créée, en 1955 .
Les droits d’autoriser ou d’interdire conférés par la loi française aux auteurs et artistes interprètes peuvent être exercés individuellement par ces derniers.
Cependant la nécessité de se défendre et d’exercer collectivement leurs droits, a amené ces derniers à se regrouper au sein de sociétés de perception et de répartition des droits (SPRD). Ces sociétés permettent de pallier aux problématiques de gestion individuelle des droits, liées à la multiplication des utilisateurs, des lieux d’exploitation (France et international) des œuvres ainsi que des modes d’exploitation, avec l’apparition de nouvelles techniques relevant du numérique ou de la diffusion par réseau, rendant impossible le contrôle de toutes les exploitations des œuvres, la négociation avec chaque utilisateur et entrainant de ce fait un manque à gagner pour les auteurs et les

Les aides à la création

Je m’informe sur les aides à la création musicale