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France – Le contrat d’engagement
Je signe un contrat d'engagement d'artiste avec un entrepreneur de spectacles pour l’exécution de prestations scéniques
L’artiste ou le groupe peut être engagé directement par un entrepreneur de spectacles au sens de l’ordonnance du 15 octobre 1945 relative aux spectacles vivants, en vue de l’exécution d’une ou plusieurs prestations scéniques.
Il s’agit d’un contrat de travail :
Si l’artiste n’est pas structuré en société ou n’exerce pas en tant qu’entrepreneur individuel, l’engagement est formalisé par la signature d’un contrat d’engagement présumé être un contrat de travail en vertu de l’art L 7121-3 du code du travail, liant l’artiste interprète à l’entrepreneur de spectacles pour l’exécution de sa prestation contre le versement d’un salaire.
Dans l’hypothèse d’un groupe, le contrat signé pour l’exécution du spectacles peut être commun aux différents artistes le composant. Le contrat doit alors expressément identifier tous les membres du groupe et le salaire revenant à chacun. Chaque membre doit recevoir une copie du contrat.
Le contrat peut être signé par un seul des membres du groupe sous réserve que ce dernier ait reçu par écrit mandat des autres membres.
Il s’agit d’un contrat entre l’artiste interprète et l’entrepreneur de spectacles
Ce contrat lie l’artiste à l’entrepreneur de spectacles pour l’exécution de la prestation en tant qu’artiste interprète au sens de l’article L 212-1 du code de la propriété intellectuelle, relevant des droits voisins, c’est à dire la personne qui représente, chante, récite, déclame, joue ou exécute de toute autre manière une œuvre littéraire ou artistique, un numéro de variété, de cirque ou de marionnettes.
La captation du spectacle :
Le contrat d’engagement de l’artiste interprète pour l’exécution d’une prestation scénique ne concerne pas la captation (sonore ou audiovisuelle) du spectacle qui nécessite une autorisation expresse et une rémunération spécifique pour chaque mode d’exploitation.
Le contrat à durée déterminée dit d’usage :
Le code du travail L 1242-2 et D 1242-1, complété par des conventions et accords collectifs de travail étendus relevant des secteurs concernés permettent à certains domaines d’activité recourant à des emplois par nature temporaires ne pouvant relever d’un contrat à durée indéterminée, de recourir à des contrats à durée déterminée dit d’usage . Ainsi que dans le domaine du spectacle, il est de pratique courante de recourir à ce type de contrat pour engager les artistes interprètes.
Les emplois concernés par ces contrats ne peuvent avoir, ni pour objet, ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité « normale et permanente » de l’entreprise. Par exemple, il est possible pour un entrepreneur de spectacle de recourir au CDD d’usage en cas de programmation d’artistes ou de groupes d’artistes différents. En revanche, cette même entreprise qui fonctionne de manière normale et permanente certains jours de la semaine, ne peut pas avoir recours à un CDD pour le poste de régisseur son, par exemple, puisque la sonorisation de la salle résulte de son activité normale et permanente.
Le contrat doit indiquer clairement qu’il s’agit d’un contrat d’usage. Il doit faire l’objet d’un écrit, comporter la définition de son motif et indiquer la durée de la relation de travail. A défaut, il est réputé conclu pour une durée indéterminée.
Spécificités du contrat à durée déterminée dit d’usage telles que déterminées par le code du travail :
Contrairement à un contrat à durée déterminé classique, le contrat d’usage n’implique pas le versement d’une prime de fin de contrat (art L1243-10). Il n’y a pas de délai de carence entre deux contrats successifs (article L1244-4). Le contrat d’usage peut être conclu pour un terme imprécis. Il doit alors comporter une durée minimale (L 1243-10).
Accord interbranches et convention collective :
Des accords interbranches et conventions collectives peuvent venir préciser les modalités de travail dans certaines branches professionnelles et compléter les dispositions du code du travail.
Dans le secteur du spectacle vivant privé et public l’accord interbranches du 24 juin 2008 relatif à la politique contractuelle encadre le contrat d’engagement de l’artiste ainsi que l’accord sectoriel interbranches du 12 octobre 1998 relatif au contrat à durée déterminée d’usage.
Dans le secteur du spectacle vivant privé et public l’accord interbranches du 24 juin 2008 relatif à la politique contractuelle encadre le contrat d’engagement de l’artiste ainsi que l’accord sectoriel interbranches du 12 octobre 1998 relatif au contrat à durée déterminée d’usage.
De plus, en fonction de la qualité d’entreprise du secteur public ou privé du cocontractant :
La convention collective nationale des entreprise du secteur privé du spectacle vivant du 3 févier 2012 étendue par arrêté du 29 mai 2013, ou
La convention collective nationale pour les entreprises artistiques et culturelles du 1er janvier 1984, étendue par arrêté du 4 janvier 1994,
aura également vocation à s’appliquer.
Obligations de l’entrepreneur de spectacles
L’entrepreneur de spectacle devient l’employeur de l’artiste interprète, est entre autres :
Tenu du paiement des salaires, des impôts, charges sociales, retraite complémentaire et autres droits d’auteurs relatifs au spectacle ainsi que des déclarations et cotisations y afférents,
Responsable de l’organisation du spectacle, de sa commercialisation, des frais correspondants, ainsi que du respect des règles d’hygiène, de sécurité, liées à l’activité de l’artiste, et de la couverture des risques afférents au spectacle par la souscription des assurances adéquates.
Obligations de l’artiste interprète :
L’artiste interprète est entre autres :
Soumis à une obligation de ponctualité dans l’exécution de ses obligations contractuelles relatives au spectacle,
Tenu de prévenir l’employeur dans un délai raisonnable eu égard à l’organisation du spectacle en cas de maladie et fournir un certificat médial,
Tenu de participer aux opérations et manifestations de promotion et de publicité du spectacle selon les usages de en vigueur. La conception des publicités du spectacle relève de la seule autorité de l’employeur. Toutefois l’artiste autorise que son nom et son image apparaissent sur les supports d’information, selon les usages.
Bibliographie et ressources :
Code du travail : http://www.legifrance.gouv.fr
Accord interbranches relatif à la politique contractuelle dans le spectacle vivant public et privé du 24 juin 2008 étendu par arrêté du 4 décembre 2008 et modifié par arrêté du 25 juin 2009 : http://www.legifrance.gouv.fr
Accord sectoriel interbranches du 12 octobre 1998 relatif au contrat à durée déterminée d’usage : http://www.legifrance.gouv.fr
Convention collective nationale des entreprise du secteur privé du spectacle vivant du 3 févier 2012 étendue par arrêté du 29 mai 2013 : http://www.sfa-cgt.fr/conditions-demploi-les-essentiels
Convention collective nationale pour les entreprises artistiques et culturelles du 1er janvier 1984, étendue par arrêté du 4 janvier 1994 : http://www.sfa-cgt.fr/sites/default/files/20140801_-_ccn_eac_-_mise_a_jour_texte_ccn_a1-a2._avec_sommaire_intera.pdf
France – Le contrat de cession
Le concert fait l'objet d'un contrat de cession de droits d'exploitation avec un organisateur de spectacles
L’organisateur du spectacle peut acheter le spectacle « clé en main » à un producteur.
Il s’agit d’un contrat liant le producteur et l’organisateur
Le spectacle fait l’objet d’un contrat de cession des droits d’exploitation en vertu duquel le producteur s’engage vis à vis de l’organisateur, à donner un certain nombre de représentations moyennant paiement d’une somme forfaitaire.
L’organisateur ne signe pas directement avec l’artiste interprète mais avec le producteur qui est l’employeur de l’artiste interprète et dont il a la responsabilité.
Le spectacle dont les droits d’exploitation sont cédés doit être clairement identifié ainsi que ses caractéristiques, le nombre de représentations, le prix des billets et le prix de cession. Le contrat doit également préciser quelle partie supportera les frais de transport et d’hébergement.
Obligations du producteur
Le producteur garantit à l’organisateur une jouissance paisible des droits de représentation. Il garantit donc disposer du droit de représenter le spectacle et avoir obtenu les autorisations des auteurs et ayants droits.
Le producteur est tenu des obligations relatives à l’embauche de l’artiste interprète, à sa rémunération, aux charges sociales et fiscales le concernant. Il est également responsable du plateau artistique.
Le producteur doit fournir un spectacle clé en main, c’est à dire un spectacle prêt à être représenté. Il est responsable du transport et de la fourniture des éléments nécessaires à la représentation du spectacle ainsi que de la responsabilité artistique du spectacle.
Obligations de l’organisateur
L’organisateur doit fournir un lieu de représentation en état de marche et obtenir auprès des administrations compétentes les autorisations nécessaires à la représentation du spectacle.
Il est en charge de l’accueil, de la billetterie, de l’encaissement et de la comptabilité des recettes, de la sécurité du lieu de représentation, du respect des règles d’hygiène et de sécurité.
Il est responsable du personnel employé pour assurer ces services et l’installation technique du spectacle. Il est donc tenu de leur rémunération ainsi du respect des obligations relatives aux charges sociales et fiscales les concernant.
Il assume généralement le paiement des droits d’auteur ainsi que la promotion du spectacle.
Prix et obligations lorsque le montant dépasse 5000 euros hors taxes
La cession des droits de représentation est réalisée moyennant paiement d’une somme forfaitaire calculée en fonction du coût du spectacle et des recettes attendues.
Si le prix de cession est supérieur à 5000 euros hors taxes (art D 8222-1 du code du travail (C.trav)), l’organisateur est tenu de s’assurer que le producteur s’acquitte de ses obligations et respecte l’interdiction de travail dissimulé et d’emploi des étrangers sans autorisation de travail. A défaut, l’organisateur sera solidairement responsable avec le producteur du paiement de toutes les sommes dues en raison du non respect de ses obligations par ce dernier et pourra également voir sa responsabilité engagée pénalement.
De ce fait et si l’entreprise est domiciliée en France, l’organisateur est tenu de se faire remettre les documents suivants lors de la signature du contrat et tous les 6 mois jusqu’à la fin de ce dernier (art D 8222-5 C.trav).:
Une attestation de fourniture des déclarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sécurité sociale prévue à l’article L. 243-15 émanant de l’organisme de protection sociale chargé du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s’assure de l’authenticité auprès de l’organisme de recouvrement des cotisations de sécurité sociale.
Lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession réglementée, l’un des documents suivants :
Un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociétés (K ou K bis) ;
Une carte d’identification justifiant de l’inscription au répertoire des métiers ;
Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, à condition qu’y soient mentionnés le nom ou la dénomination sociale, l’adresse complète et le numéro d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers ou à une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la référence de l’agrément délivré par l’autorité compétente ;
Un récépissé du dépôt de déclaration auprès d’un centre de formalités des entreprises pour les personnes en cours d’inscription.
Si l’entreprise est située à l’étranger, l’art D 8222-7 stipule la remise d’autres documents.
De plus, le producteur doit remettre, lors de la conclusion du contrat, la liste nominative des salariés étrangers employés par ce dernier et soumis à autorisation de travail (art D 8254-2 et s C.trav)
Cette liste, établie à partir du registre unique du personnel, précise pour chaque salarié :
1. Sa date d’embauche ;
2. Sa nationalité ;
3. Le type et le numéro d’ordre du titre valant autorisation de travail.
Bibliographie et ressources
Code du travail
Organisateur du spectacle
France – Producteur de disques
Je signe un contrat d'artiste avec un producteur de disques
L’enregistrement des œuvres de l’artiste, pouvant être exploité sous forme de CD ou diffusé en ligne, reste une étape importante du développement du projet musical, en vue de la promotion et de commercialisation de ce dernier.
Le producteur phonographique est définit par l’article L 213-1 du code de la propriété intellectuelle comme « la personne, physique ou morale, qui a l’initiative et la responsabilité de la première fixation d’une séquence de son ».
Afin de pouvoir produire l’enregistrement de l’artiste, le producteur signe avec ce dernier un contrat d’enregistrement phonographique le plus souvent exclusif, dit « contrat d’artiste » en vertu duquel l’artiste ou le groupement d’artistes, va lui céder la propriété des enregistrements et leurs droits d’exploitation.
Le producteur prend en charge les frais de production. Il peut également supporter les frais de fabrication et de distribution commerciale, s’il décide de supporter les activités d’édition phonographique et de distribution où les confier à des tiers avec qui il signera les contrats de licences correspondantes.
Définition
Ce contrat est défini de la manière suivante par le syndicat français des artistes interprètes (SFA) : Ce contrat est défini de la manière suivante par syndicat français des artistes interprètes (SFA) :
« Le contrat d’enregistrement phonographique, appelé aussi « contrat d’exclusivité » est conclu entre un producteur phonographique et un artiste interprète ou un groupe en vue de l’enregistrement d’une ou plusieurs œuvres musicales ou littéraires. »
Ce contrat ne concerne que les artistes interprètes principaux (titulaires des droits voisins) c’est à dire solistes, et non pas les artistes de complément dont les modalités de rémunération et d’exploitation des prestations sont encadrées différemment.
Contrat de travail et contrat de cession de droits d’exploitation
Il s’agit d’un contrat complexe relevant à la fois du contrat de travail et du contrat de cession de droits de propriété intellectuelle.
Le droit du travail réglemente la rémunération des artistes signataires du contrat pour l’enregistrement des œuvres ainsi que les modalités relatives à l’emploi de ces derniers.
La propriété intellectuelle encadre les modalités de cession des droits reconnus aux artistes interprètes et cédés au producteur en vue de la production et de l’exploitation du ou des enregistrements phonographiques. Elle encadre aussi les redevances dues par le producteur en contre partie de la cession par l’artiste interprète de chacun des modes d’exploitation spécifiés au contrat.
Rémunération
L’artiste touche des redevances (royalties : pourcentages sur les ventes et l’exploitation de l’enregistrement) en règlement de la cession des droits d’exploitation pour chaque type d’exploitation.
Le montant de ces dernières diffère en fonction du producteur et de l’artiste (artiste confirmé ou émergent, à petite ou grosse diffusion…). Un salaire est également versé à l’artiste en règlement de l’enregistrement des prestations.
L’exclusivité
Le contrat comporte la plupart du temps une exclusivité liant l’artiste au producteur (contrepartie des investissements réalisés par ce dernier) qui peut comporter un volet post contractuel, les prestations réalisées et exploitées en vertu du contrat, ne pouvant être enregistrées par l’artiste pendant plusieurs années après la fin du contrat.
La territorialité
Le contrat doit clairement stipuler les territoires pour lesquels les droits sont conférés au producteur.
L’impact de l’exclusivité sur les obligations de l’artiste :
La signature d’un contrat exclusif, implique que l’artiste ne peut pas au cours de la durée de ce dernier, telle que négociée par les parties, conclure le même type d’accord avec un autre producteur.
D’autres clauses peuvent avoir un impact sur cette durée en augmentant la période d’engagement de l’artiste vis à vis du producteur :
La clause de préférence obligeant l’artiste, après l’échéance du contrat, à informer le producteur de toutes les propositions qui pourraient lui être signifiées par des tiers durant une période déterminée. L’artiste devant alors accorder sa préférence au producteur si ce dernier s’aligne sur ces dernières.
La clause catalogue qui vise à empêcher l’artiste de réenregistrer les mêmes œuvres pour un autre producteur pendant un durée de 5 à 10 ans en général.
La clause d’option en faveur du producteur et à son bénéfice unique lui permettant de décider de manière unilatérale de réaliser ou non d’autres enregistrements au terme du contrat.
Bon nombre des clauses du contrat d’enregistrement phonographique sont stratégiques car elles ont un impact sur la rémunération de l’artiste ou sur le retour sur investissement du producteur, les redevances (entre autres les abattements, les avances), l’exclusivité, la non concurrence, le droit de préférence, la propriété des masters… et cristallisent les intérêts parfois divergents des signataires.
Bien que le contrat exclusif de production phonographique reste un objet de négociation de gré à gré, les rapports entre les signataires peuvent être inégaux (face à une major par exemple) ou marqués par des intérêts divergents, il est, de ce fait, vivement conseillé aux artistes de recourir à un avocat spécialisé afin de négocier en toute connaissance de cause et de parvenir à la signature d’un contrat satisfaisant pour chacune des parties permettant une collaboration productive.
Bibliographie et ressources :
Pratique de la propriété littéraire et artistique : Contrats et gestion collective Droit d’auteur et droits voisins, sous la direction de Patrick Tafforeau Edition Lexis Nexis
« Très peu de contrats d’artiste sont conformes au droit du travail » – interview IRMA
Edition phonographique – Sydicat Français des Artistes interpretes
France – Déclaration SACEM
Les œuvres jouées durant le concert doivent être déclarées auprès de la SACEM
Principe de l’autorisation
L’organisateur d’un concert doit d’obtenir auprès de la SACEM, l’autorisation de représenter les œuvres faisant partie de son répertoire.
Demande préalable et réduction
L’organisateur doit déclarer le concert au moins 15 jours avant sa réalisation. La SACEM envoie alors pour signature un contrat de représentation permettant de bénéficier d’une réduction de 20% sur ses tarifs.
Rôle de la SACEM
L’organisateur signe avec la SACEM un contrat lui permettant de représenter les œuvres du répertoire de cette dernière en contre partie du paiement de redevances.
Pour information, il existe un régime d’autorisation simplifiée pour les manifestations ne dépassant pas un certain plafond en matière de budget et de prix d’entrée.
Le contrat de représentation
Les conditions générales d’autorisation de la SACEM confèrent à l’organisateur le droit d’exécuter, de faire ou laisser exécuter publiquement les œuvres actuelles ou futures du répertoire de la SACEM qu’il jugera bon d’utiliser. Il est précisé que l’autorisation de représentation porte sur le répertoire de la SACEM mais également sur les répertoires des sociétés de perception et de répartition étrangères ayant signé des accords de représentation avec cette dernière.
Les redevances :
En contre partie de cette autorisation, l’organisateur s’engage à payer, dans les délais impartis par la SACEM, des redevances dont les modalités de calcul dépendent du type de représentation et à remettre l’ensemble de éléments nécessaires au calcul des redevances dans les délais déterminés par le contrat. Le montant des redevances n’est pas lié au genre, à la durée ou au nombre des œuvres représentées.
Le contrat de représentation stipule que l’organisateur s’engage:
– À remettre au délégué de la SACEM dans les 10 jours suivant chaque séance :
les états de recettes réalisées et des dépenses engagées au cours des séances visées par le présent contrat,
le programme des œuvres exécutées au cours de chaque séance
– À régler le montant des redevances d’auteur, en acquittant les notes de débit adressées par la SACEM dans les 23 jours suivant leur date d’émission.
Non respect des délais de paiement
Le non paiement dans les délais entraîne l’application d’une pénalité de retard.
Bibliographie et ressources
Site de la SACEM
Suisse
Je me procure un carnet ATA fin de pouvoir importer temporairement mes instruments de musique en Suisse
Qu’est-ce que le carnet ATA ?
Le carnet ATA est un outil de simplification en matière de douane. Il est utilisable par les ressortissants des pays ayant adhéré (ex France, Suisse…) à la Convention ATA de Bruxelles du 6 décembre 1961 et/ou à la Convention d’Istanbul du 26 juin 1990.
Le rôle du carnet ATA
Il est valable dans plus de 60 pays et permet de réduire et simplifier les formalités douanières, et suspend le paiement des droits et taxes exigibles à l’entrée de chaque pays dans le cadre d’opérations temporaires d’export. Il permet l’exportation et l’admission temporaire (en fret ou bagage accompagné) de matériels span.bold{professionnels tels que les instruments de musique et matériel de spectacle.}
Le carnet n’est pas nécessaire dans les échanges intra communautaires (sauf pour les échanges métropole/DOMTOM), ni pour les marchandises à destination intra communautaire transitant par un pays tiers.
Attention le carnet ATA ne couvre pas le merchandising qui reste soumis aux règles douanières non dérogatoires (droit commun).
Modalités de commande et de délivrance
En France, ce carnet est délivré par les chambres de commerce et de l’industrie (CCI), seules habilitées et garantes envers l’administration douanière.
Depuis janvier 2015, les demandes de carnet ATA doivent être réalisées en ligne à partir de la plateforme électronique nationale GEFI : http://www.formalites-export.com/
Il s’agit d’un carnet constitué de feuillets dont les éléments constitutifs diffèrent en fonction du type de voyage envisagé (aller retour simple ou multiples), de la destination, de la marchandise, de nature de l’opération, du moyen de transport.
Il doit être rempli de manière très précise (informations sur le titulaire, les marchandises, leur utilisation etc.) Le carnet est valable un an.
Une fois le carnet rempli, l’utilisateur doit préalablement à la présentation en douane, accomplir un certain nombre de formalités auprès de la CCI en vue d’obtenir le visa de cette dernière et de le cautionner.
Frais de délivrance
Le carnet ATA fait l’objet de frais de délivrance et leur montant est fonction de la valeur des marchandises et du nombre de destinations.
Les redevances couvrent span.bold{les coûts de prise en charge, de validation du carnet et les frais des garanties assumés par la CCI}, liées aux frais fiscaux supportés par le carnet ATA.
Une fois validé par la CCI, le carnet peut être utilisé.
Avant le départ
Il est nécessaire de faire viser le carnet par les services douaniers compétents proches du lieu de départ des marchandises.
A la frontière :
Le carnet et les marchandises seront systématiquement présentés à chaque bureau de douane de part et d’autres des frontières.
Le transport doit être préparé en fonction des heures d’ouverture de ces bureaux.
Le titulaire vérifiera que les services de douane apposent effectivement leur visa sur la souche d’encart relative à l’opération et que la partie inférieure du volet correspondant à la souche visée est bien détachée par ces deniers.
Délais :
Le titulaire devra respecter de manière précise les délais fixés par les services de douane pour la réexportation ou le transit.
Après utilisation :
Le carnet doit faire l’objet d’une restitution auprès de la CCI, et ce, avant la fin du mois suivant la date limite de validité.
Bibliographie et ressources
http://www.douane.gouv.fr/articles/a10856-carnet-ata-admission-temporaire-temporary-admission
http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/international/exportation-temporaire-carnet-ata
http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/c/document_library/get_file?uuid=cdbcfc7c-4590-4cb7-a8d6-98ce56ea8dc5&groupId=10139
https://www.formalites-export.com/seam-gefi/index.seam
Formulaire A1
Si je suis employé par un employeur Suisse, je pourrai toute de même faire valoir en France des droits aux assurances maladies et chômage, sous réserve que l’employeur Suisse remplisse le formulaire E104 (attestation concernant la totalisation des périodes) et le formulaire E301 (attestation concernant les périodes à prendre en compte pour l’octroi des prestations de chômage), afin que je puisse faire valoir mes droits en France. Le formulaire E 104 devra être fourni à l’URSSAF et le formulaire E301 à Pôle Emploi. L’activité attestée sur le formulaire européen E301 sera prise en compte à raison de six heures par jour.
Si je suis employé par un employeur français pour me produire en Suisse pour une période maximale de 24 mois, dans le cadre d’un détachement, je reste affilié et pris en charge par le régime français de la manière habituelle.
Votre employeur doit en principe demander le formulaire A1 pour vous auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie (http://www.ameli.fr/employeurs/vos-demarches/detachement-a-l-etranger/detachement-dans-un-etat-de-l-ue-eee-ou-en-suisse/detachement-de-plein-droit-inf.-ou-egal-a-24-mois_val-de-marne.php).
En vertu de la législation européenne, une personne ne peut être soumise qu’à une seule législation nationale pour une même période. Le formulaire A1 est délivré par les autorités françaises, et confirme que vous n’êtes pas soumis à la législation d’un quelconque autre pays avec lequel vous avez des liens. En d’autres termes, vous n’êtes pas tenu de cotiser à la sécurité sociale (assurance maladie comprise) en Suisse.
Si vous n’avez pas le statut de salarié, il vous incombe de faire vous même la demande de formulaire. Dans la mesure du possible, la demande doit être faite avant le début de l’activité en Suisse.
Le formulaire A1 doit pouvoir être présenté, par vous-même ou par votre employeur, à l’organisme compétent en Suisse dans lequel vous travaillez, pour confirmer votre situation au regard de la sécurité sociale et indiquer que les cotisations de sécurité sociale doivent être versées en France.
La Carte européenne d’assurance maladie (ex-E111) devra également être demandée préalablement au séjour. Elle permet de bénéficier d’une prise en charge des soins, médicalement nécessaires, par l’institution d’assurance maladie Suisse.
La CEAM ne remplace cependant pas la Carte Vitale et n’est pas un moyen de paiement à l’étranger.
Pour l’obtenir, il convient de s’adresser à la Caisse primaire d’assurance maladie (www.ameli.fr).
Si la demande de la carte est effectuée trop tardivement, un certificat provisoire de remplacement (valable 3 mois) sera délivré à l’assuré.
Kit promo
Je travaille préalablement ma communication
L’artiste ou le groupe doit travailler son image et sa communication afin de pouvoir susciter l’intérêt du public et des acteurs de la diffusion.
Développer un kit promo pouvant être adressé à tout moment aux professionnels et médias afin de leur présenter le projet et l’univers artistique dans le but d’ouvrir les portes des programmateurs est un préalable essentiel en phase d’émergence où l’artiste n’est pas encore soutenu par des professionnels du milieu musical
Réalise un kit promo avec
Des photos de belle facture (plusieurs formats, définitions)
Conseil : le visuel est primordial, ne pas hésiter à prévoir un budget pour un shooting photo avec un photographe professionnel choisi en fonction de l’univers du groupe.
Une biographie contenant l’histoire du groupe, son style musical, ses inspirations, faits marquants… avec une vraie signature.
Conseil : être le plus réaliste possible, éviter les expressions dithyrambiques et les comparaisons mégalomanes, il faut que le journaliste puisse se faire sa propre opinion. Sa rédaction peut être confiée à un auteur, journaliste, blogeur qui suit le groupe depuis les débuts.
Le support audio sur Internet (liens d’écoute privés sur bandcamp, soundcloud) et si possible des tirages promo de l’album ou EP, codes de téléchargement… et vidéo (clips…)
Conseil : l’ensemble du kit promo sera stocké sur un cloud (dropbox, google drive, espace sécurisé du site internet du groupe) et prêt à diffuser auprès des médias intéressés.
Formulaire A1
Si je suis employé par un employeur Suisse, je pourrai toute de même faire valoir en France des droits aux assurances maladies et chômage, sous réserve que l’employeur Suisse remplisse le formulaire E104 (attestation concernant la totalisation des périodes) et le formulaire E301 (attestation concernant les périodes à prendre en compte pour l’octroi des prestations de chômage), afin que je puisse faire valoir mes droits en France. Le formulaire E 104 devra être fourni à l’URSSAF et le formulaire E301 à Pôle Emploi. L’activité attestée sur le formulaire européen E301 sera prise en compte à raison de six heures par jour.
Si je suis employé par un employeur français pour me produire en Suisse pour une période maximale de 24 mois, dans le cadre d’un détachement, je reste affilié et pris en charge par le régime français de la manière habituelle.
Votre employeur doit en principe demander le formulaire A1 pour vous auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie (http://www.ameli.fr/employeurs/vos-demarches/detachement-a-l-etranger/detachement-dans-un-etat-de-l-ue-eee-ou-en-suisse/detachement-de-plein-droit-inf.-ou-egal-a-24-mois_val-de-marne.php).
En vertu de la législation européenne, une personne ne peut être soumise qu’à une seule législation nationale pour une même période. Le formulaire A1 est délivré par les autorités françaises, et confirme que vous n’êtes pas soumis à la législation d’un quelconque autre pays avec lequel vous avez des liens. En d’autres termes, vous n’êtes pas tenu de cotiser à la sécurité sociale (assurance maladie comprise) en Suisse.
Si vous n’avez pas le statut de salarié, il vous incombe de faire vous même la demande de formulaire. Dans la mesure du possible, la demande doit être faite avant le début de l’activité en Suisse.
Le formulaire A1 doit pouvoir être présenté, par vous-même ou par votre employeur, à l’organisme compétent en Suisse dans lequel vous travaillez, pour confirmer votre situation au regard de la sécurité sociale et indiquer que les cotisations de sécurité sociale doivent être versées en France.
La Carte européenne d’assurance maladie (ex-E111) devra également être demandée préalablement au séjour. Elle permet de bénéficier d’une prise en charge des soins, médicalement nécessaires, par l’institution d’assurance maladie Suisse.
La CEAM ne remplace cependant pas la Carte Vitale et n’est pas un moyen de paiement à l’étranger.
Pour l’obtenir, il convient de s’adresser à la Caisse primaire d’assurance maladie (www.ameli.fr).
Si la demande de la carte est effectuée trop tardivement, un certificat provisoire de remplacement (valable 3 mois) sera délivré à l’assuré.
Si je suis employé par un employeur français pour me produire en Suisse pour une période maximale de 24 mois, dans le cadre d’un détachement, je reste affilié et pris en charge par le régime français de la manière habituelle.
Votre employeur doit en principe demander le formulaire A1 pour vous auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie (http://www.ameli.fr/employeurs/vos-demarches/detachement-a-l-etranger/detachement-dans-un-etat-de-l-ue-eee-ou-en-suisse/detachement-de-plein-droit-inf.-ou-egal-a-24-mois_val-de-marne.php).
En vertu de la législation européenne, une personne ne peut être soumise qu’à une seule législation nationale pour une même période. Le formulaire A1 est délivré par les autorités françaises, et confirme que vous n’êtes pas soumis à la législation d’un quelconque autre pays avec lequel vous avez des liens. En d’autres termes, vous n’êtes pas tenu de cotiser à la sécurité sociale (assurance maladie comprise) en Suisse.
Si vous n’avez pas le statut de salarié, il vous incombe de faire vous même la demande de formulaire. Dans la mesure du possible, la demande doit être faite avant le début de l’activité en Suisse.
Le formulaire A1 doit pouvoir être présenté, par vous-même ou par votre employeur, à l’organisme compétent en Suisse dans lequel vous travaillez, pour confirmer votre situation au regard de la sécurité sociale et indiquer que les cotisations de sécurité sociale doivent être versées en France.
La Carte européenne d’assurance maladie (ex-E111) devra également être demandée préalablement au séjour. Elle permet de bénéficier d’une prise en charge des soins, médicalement nécessaires, par l’institution d’assurance maladie Suisse.
La CEAM ne remplace cependant pas la Carte Vitale et n’est pas un moyen de paiement à l’étranger.
Pour l’obtenir, il convient de s’adresser à la Caisse primaire d’assurance maladie (www.ameli.fr).
Si la demande de la carte est effectuée trop tardivement, un certificat provisoire de remplacement (valable 3 mois) sera délivré à l’assuré.